Cette semaine, dans BFM Business, j’ai souhaité revenir sur le bad Buzz provoqué par Starbucks aux États-Unis.
Afin de lutter contre les inégalités grandissantes aux États-Unis, l’enseigne a décidé de lancer une campagne contre les discriminations.
L’opération consistait à inscrire sur chaque gobelet le hashtag «RaceTogether» afin d’inviter les consommateurs à parler des inégalités raciales tout en prenant leur café.
Mais cette campagne antiraciste a finalement provoqué une discussion bien différente de celle initialement prévue…
Le hashtag va même très vite se retrouver dans les sujets les plus tweetés et critiqués du moment, à l’image, de ce Twittos qui fait remarquer que dans les publicités de la marque, les mains tenant un verre Starbucks, sont étonnement tout le temps blanches.
Ou encore cette internaute, qui va faire circuler une photo des membres du conseil d’administration de l’enseigne de café… conseil d’administration dont les dirigeants sont majoritairement de couleur blanche.
Autres exemples de tweets :
MT @Hutch_USA: c’mon @Starbucks you’re taking this #RaceTogether thing way too far! pic.twitter.com/iAPfc0iVIG #WakeUpAmerica #PJNET”
— Angel (@Angelemichelle) 24 Mars 2015
Certains iront même jusqu’à lancer le #NewStarbucksDrinks afin de proposer des boissons plus colorées.
RT @ZacAlf: « Have you tried our new Flat White Privilege? » – @danilic #NewStarbucksDrinks https://t.co/z4pN7wdXj7 — Dan Ilic (@danilic) 24 Mars 2015
Il faut dire que cette campagne intervient dans un climat particulier. Les émeutes de Ferguson sont toujours dans les mémoires…. Et dans ce contexte, les consommateurs ont vu dans cette opération une forme d’opportunisme.
Howard Schultz, PDG de la marque, est connu pour politiser la communication de son entreprise, mais au vu de l’ampleur du bad buzz, il a récemment annoncé l’arrêt de la campagne.
De son côté, Corey DuBrowa ,vice-président en charge de la communication du Groupe a préféré supprimer purement et simplement son compte Twitter.
Comme quoi, être une marque iconique ça signifie pas pour autant être légitime à ouvrir tous les débats.
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